Dans la forêt se dessine un sentier, une veine terreuse où le soleil couchant insuffle sa vie dorée. Les arbres, sentinelles immobiles, se parent de reflets cuivrés, veillant sur le chemin qui serpente à travers le sous-bois. C’est l’heure où la lumière danse avec les ombres, un jeu d’éclats et de pénombres, où chaque feuille semble s’embraser sous la caresse de l’astre déclinant. L’atmosphère est sereine, presque sacrée, enveloppée dans une quiétude que seul le crépuscule sait offrir.

Le sentier devient alors un passage vers le repos nocturne, un lieu où la journée s’efface doucement, laissant place à la rêverie et à l’attente étoilée de la nuit.

St-Anaclet, Bas-St-Laurent, Québec

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